Peut-on aimer plus la Bourgogne…

Sur un programme d’opérateur touristique, cela donnerait à peu près cela:

Cross Guarding a Burgundian Vineyard par Michael Neil O'Donnell cc:by-nc-nd/2.0

Mais lorsque le guide touristique se transforme en poète, il vous emporte dans son voyage immobile:

« La Bourgogne a ceci de spirituel, qu’elle vous offre ses caves, sombres comme des cryptes anciennes et plus nombreuses que raisins sur vieux ceps bellement conduits. Quoique enténébrées, elles vous illuminent le cervelet, tant l’accueil qu’elles vous réservent… le plus souvent, est discrètement chaleureux. Vous n’en abuserez pas, parce vos moyens sont à la mesure du temps des pèlerins pauvres et que les vins par ici, quoi qu’on en dise, ne sont pas ordinairement bradés. Alors vous en visitez deux, parce que ceux qui y élaborent leurs élixirs, qu’ils fassent Œuvre au blanc ou au Rouge, sont de vrais Alchimistes, toujours insatisfaits, en quête perpétuelle de leurs limites, de leur «Vin Philosophal». Cette improbable perfection, qu’au delà de leur humanité ordinaire, inconsciemment, ils recherchent. Ils ne sont que le «Chemin», sans jamais savoir, ce faisant, qu’ils œuvrent à leur propre évolution, plus spirituelle qu’il n’y peut paraître. Souvenez vous que la Bourgogne des origines, de Cluny à Citeaux, est terre de moine, au creux de laquelle la matière vise à retrouver le «Spiritu»! »

Le voyage continue en suivant ce chemin…

Commentaires

  1. Ben dis donc François…

    C’est pas très orthoxe ce texte (sic).
    Merci de l’éclairage que tu lui donnes.
    Me sens un peu confus…

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