Les scientifiques tordent le cou au mythe des grands nez en dégustation

Ce n’est pas un nez ! Que dis-je? C’est un cap, une péninsule…un mythe ?

Laurent Gotti, rédacteur en chef adjoint du magazine Bourgogne Aujourd’hui, a flairé sur la revue Vinum un article qui va en faire tousser plus d’un : « beaucoup de professionnels du vin ne connaissent pas (ou pour être honnête ne veulent pas reconnaître) le rôle prépondérant de la biologie et de la physiologie dans une dégustation » selon la journaliste Britta Wiegelmann. En effet si en droit nous naissons en principe tous libres et égaux, nous n’avons pas tous les mêmes capacités olfactives.

Pas de truffe experte pour renifler le pipi de chat

Britta Wiegelmann prend l’exemple très connu de cette molécule, le 4MMP, propre au Sauvignon : « cette molécule a une particularité : la qualité de l’odeur qu’elle exhale varie en fonction de sa quantité. A faible concentration le 4MMP déploie un parfum de fleurs et d’agrumes, alors qu’à haute dose il passe progressivement du plant de tomate au pipi de chat. Maintenant imaginez deux personnes à la sensibilité très différente par rapport au 4MMP : l’une sera émerveillée par le parfum raffiné de fleurs, alors que l’autre cherchera sous la table si un matou ne s’y est pas réfugié ».

Lire l’article complet de Laurent Gotti sur son blog

Commentaires

  1. Arnaud dit:

    A lire également à ce sujet : Parfum : être un « nez » n’est pas inné mais affaire d’entraînement – dans le Monde du 8 mars

    Etre un « nez » de la parfumerie, capable d’imaginer et de composer des senteurs, est une affaire d’experts, certes mais c’est « seulement une question d’entraînement », selon des chercheurs, spécialistes des neurosciences, pour qui ce talent n’est « pas inné ».

    http://www.lemonde.fr/depeches/2011/03/08/parfum-etre-un-nez-n-est-pas-inne-mais-affaire-d-entrainement_3244_108_44523315.html

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