Trois jeunes de Bourgogne parmi les six finalistes du concours européen des jeunes professionnels du vin

23 jeunes venus de 14 pays d’Europe à Paris

Cette année, 23 jeunes venus de 14 pays d’Europe sont venus à Paris au Salon de l’Agriculture 2013 participer au concours des jeunes professionnels du vin (CJPV) organisé par la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) du ministère de l’agriculture. La veille du concours, les candidats ont tous bénéficié d’un cours d’oenologie et de dégustation des différents cépages français afin de se préparer au concours qui comprend une épreuve de caractérisation sur 5 échantillons, une épreuve de notation sur 4 échantillons et une épreuve de dégustation commentée, réservée aux 3 meilleurs Français et aux 3 meilleurs Européens à l’issue des deux premières épreuves.

3  jeunes de Bourgogne parmi les finalistes

C’est Damien Bourgoin, élève du lycée viticole de Beaune, qui a pris la première place du concours européen des jeunes professionnels du vin. Il a reçu son prix mercredi 27 février 2013, lors de la finale qui a eu lieu au Salon de l’agriculture à ParisA ses côtés, deux jeunes bourguignonnes, Gwenaelle Deschamps et Karine Cailloz, du BTS technico-commercial en vins et spiritueux de la Maison Familiale de Beaune-Grandchamp, sont arrivées parmi les 6 finalistes.

Sofiya, 23 ans, étudiante en agronomie, future vigneronne en Bulgarie

« C’est la deuxième fois que je viens en France, avance Sofiya, mais c’est ma première venue au Salon. Mes parents sont viticulteurs, ils produisent du vin rouge, je voudrais travailler avec eux, les aider et reprendre l’exploitation. Cette découverte des vins français est passionnante, je découvre une autre culture du vin, très élaborée, centrée sur les couleurs, les parfums, la subtilité des saveurs, je pense que cela va m’aider pour la suite ». La suite, ce pourra être l’entreprise viticole familiale, mais peut-être pas tout de suite. « Je reviens d’un séjour de quatre mois en Italie, à étudier les vins de ce pays, dans le cadre d’un programme Erasmus, et je vais tenter une autre expérience dans un autre pays de tradition viticole avant de rentrer chez moi. Comparer, apprendre, c’est essentiel. »

Source : ministère de l’agriculture

 

Exprimez-vous!