Tempête dans les verres britanniques: le crack et l’héroine moins dangereux que l’alcool selon une étude scientifique!

Le professeur Nutt avait déjà fait parler de lui en affirmant que prendre de l’ecstasy n’était pas plus dangereux que de faire de l’équitation! Poussé hors du gouvernement vendredi dernier, il revient sur le devant de la scène médiatico-scientifique avec une étude dans le très respecté The Lancet.

Cette fois-ci, il affirme que finalement les drogues dures provoqueraient globalement moins de dégâts que l’alcool sur l’individu et sur la société. L’équipe de scientifiques a tenté d’analyser et de comparer le coût pour l’intégrité physique et moral de la personne et pour la société. Le classement met l’alcool au premier rang suivi de l’héroine et du crack .

Ces conclusions ont semé une fois de plus le trouble et promettent de longs débats entre amateurs de la modération et prohibitionnistes…

Lire l’étude complète sur la revue The Lancet

Source: le Monde.fr

Commentaires

  1. riviere_g dit:

    « We developed and explored the feasibility of the use of a nine-category matrix of harm, with
    an expert delphic procedure, to assess the harms of a range of illicit drugs in an evidence-based fashion. We also included five legal drugs of misuse (alcohol, khat, solvents, alkyl nitrites, and tobacco) and one that has since been classifi ed(ketamine) for reference. The process proved practicable, and yielded roughly similar scores and rankings of drug harm when used by two separate groups of experts. The ranking of drugs produced by our assessment of harm diff ered from those used by current regulatory systems. Our methodology off ers a systematic framework and process that could be used by national and international regulatory bodies to assess the harm of current and future drugs of abuse. »

    Telle est l’introduction de cet article que n’importe qui peut télécharger gratuitement. L’alcoolisme fait peut-être plus de ravages dans les pays non viticoles, car le buveur ne sait pas apprécier le vin dans sa globalité. L’article que vous citez est plus nuancé que votre bref résumé. Bien sûr lorsque l’on visite les Hospices, on vous rappelle que l’alcool était l’un des premiers analgésiques, mais la médecine a fait quelques progrès depuis lors, et c’est tant mieux pour l’humanité.

    Conclusion : boire du Bourgogne le plus cher possible, mais le moins souvent possible. Il n’y a pas d’autre choix raisonnable…

  2. Pour se faire son opinion, il vaut mieux en effet lire l’intégralité de l’étude qui fait polémique que de s’arrêter à un résumé forcément réducteur que ce soit dans les médias ou sur BL ;-)

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