Entretien avec Olivier B : décryptage d’un buzz qui dure… « quelqu’un souffle sur le feu de paille ! »

Tour de France : Olivier B paie sa tournée d’Amidyves à tous ses amis

Nous avons rencontré 0livier B samedi 23 avril à la grande boutique du vin à Beaune, première étape de sa tournée en France. Elle continue fin avril-début mai à travers les régions de France en passant par O gré du vin à Dijon, puis le Luxembourg, Paris, Bordeaux… (voir le plan de la tournée ). Olivier a tenu à commencer son périple par la Bourgogne car ce Troyen émigré au pied du Ventoux dit être « tombé dans la marmite bourguignonne »:

« Elle démarre à Beaune et cela me fait énormément plaisir parce que moi je suis tombé dans la marmite ici, à Echevronne et à Pernand Vergelesses j’ai joué au hand. Ici Olivier B personne ne connaît mais on connaît Criquet, le gardien de but du CSPV, grand club de hand. »

Un buzz qui dure : « quelqu’un souffle sur le feu de paille ! »

Le vigneron, qui a fait le buzz avec l’annonce le premier janvier 2011 sur son blog de l’arrêt de son activité, revient une dernière fois sur cette histoire qui a pris des proportions médiatiques intéressantes à décrypter. Même si Olivier en a un peu marre aujourd’hui de raconter aux medias cet épisode de sa vie, il a bien voulu remettre quelques pendules à l’heure face aux nombreux débats et contre vérités qui sont apparus depuis quatre mois sur internet et dans la presse.

La déviation médiatique : « Je ne veux pas être un symbole »

La photo de ses bouteilles en croix avec son chapeau de paille parue sur son blog le 1er janvier a fait le tour des medias. LCI par exemple a joué sur le côté dramatique de l’image en ajoutant une musique funèbre pour faire du vigneron le symbole des difficultés de la viticulture :

« moi j’assume la règle de ce métier. Je suis né les deux pieds dans la bouze chez un papa éleveur laitier. Quand j’ai choisi d’être vigneron , je savais que ce serait dur avec 0 francs. »

Et l’avenir : « je me suis mis à retailler les vignes »

Les nombreuses commandes ont permis à Olivier de respirer un peu financièrement et aujourd’hui il envisage l’avenir un peu plus sereinement. Les amateurs de ses vins peuvent donc compter sur un millésime 2011 qui aura sans doute le goût de l’amitié:

« comme disent mes amis de l’autre côté de la Méditerranée, ceux que je soutiens en ce moment et qui ont aussi beaucoup profité des réseaux sociaux et de Facebook, Inch Allah ! »

Lire l’article d’Olivier B publié après son passage à Beaune et Dijon

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