A la recherche de l’eau idéale pour les grands crus du thé : la dégustatrice Yu Hui Tseng goûte les sources

Yu Hui Tseng goûte les sources à la recherche de l’eau idéale pour le thé

Née à Taiwan et descendante d’une famille chinoise aux racines millénaires, pianiste à 4 ans et premier prix de clarinette à 17 ans, c’est finalement son palais exceptionnel décelé par le grand maître chinois du thé Zhang Tia Fu, surnommé « la légende vivante du thé », qui va décider de l’avenir de Yu Hui Tseng. L’ experte au palais d’or parcourt des milliers de kilomètres en Asie à la recherche des crus les plus nobles qu’elle suit de la plantation à la dégustation : « Lorsque je voyage en Asie à la recherche de thés rares, je goûte toujours les sources dans l’espoir d’y découvrir l’eau idéale pour le thé. »

L’univers du thé haut de gamme reste très proche de celui du vin

Passionnée par le goût de l’eau, Maître Tseng déguste également les eaux minérales pour en saisir les nuances les plus infimes à la poursuite de l’eau parfaite pour le thé : « L’univers du thé haut de gamme reste très proche de celui du vin, explique la spécialiste. On retrouve sur ce produit de luxe les mêmes notions de climatologie, terroir, millésime, variétés, d’âge du théier et enfin de savoir-faire. Nos grands crus possèdent encore une infime complexité aromatique. »

Les 5 sens pour la dégustation de l’eau : vue, toucher, odorat, goût et… l’ouïe !

« Cette méthodologie au déroulement rigoureux permet à des palais exercés de saisir la moindre nuance d’une eau », selon Jérémy Moreau, jeune sommelier franco-américain qui a exercé à Paris et à New York. Avec Maître Tseng et d’autres confrères sommeliers, comme Andreas Larsson, meilleur sommelier du monde, il a participé dans les règles de l’art à la dégustation des eaux de Nestlé Waters. « Tous les sens sont mobilisés pour réussir une dégustation d’eaux : la vue pour juger de la limpidité ; le toucher pour évoquer la texture ; l’odorat pour en saisir les arômes ; l’ouïe pour guetter le tintinnabulement des bulles et, bien sûr, le goût pour en savourer la subtilité. »

L’eau à la bouche : notes de dégustation pour la San Pe

« C’est d’abord un nez crayeux, un parfum d’agrume, un arôme fruité rappelant presque un jus de citron, sans oublier une légère note de lait d’amande. Sa texture vive présente beaucoup de relief. Au goût, S.Pellegrino se reconnaît à son attaque pointue, citronnée, à l’acidité tranchante. » Maître Tseng

De San Pe à Dom Pe : Guillaume Deschamps nous a donné un lien intéressant sur Twitter à propos d’un article du chef de cave de Dom Pérignon sur Maître Tseng.

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