Le web 2.0 va révolutionner l’univers des medias et du vin selon Thierry Desseauve

Thierry Desseauve à la Conférence Vin 2.0  à Paris organisée par l’agence Vinternet le 8 décembre 2010

« On vit une révolution formidable qui est la révolution numérique »

Il y a 5 ans Michel Bettane et Thierry Desseauve ont quitté la Revue du Vin de France qu’ils dirigeaient depuis quinze ans pour créer leur propre marque « Bettane-Desseauve » :

« On avait une chance formidable qui était de faire un pont entre l’univers des medias traditionnels, l’univers du vin traditionnel et puis l’univers numérique avec tout ce qu’il suppose et modifie fondamentalement ».

L’objectif de Michel Bettane et Thierry Desseauve est de jouer un rôle indispensable de conseil pour aider le consommateur dans l’immense choix parmi tous les vins :

« Je crois que l’on n’aurait plus besoin d’experts si le vin c’était cinq ou six marques qui se partageaient le marché comme c’est le cas dans le marché de la bière par exemple. »

Une ambition: donner une réponse adaptée à chacun des consommateurs

Au lieu d’être dans un marché où le consommateur choisit dans une offre énorme de produits et d’informations, on peut pour la première fois grâce à la révolution numérique écouter le client pour lui donner une réponse adaptée:

« une fois que l’on aura écouté le client, on pourra le répercuter au producteur et lui donner des solutions ».

Un arrosoir plutôt qu’un bombardier d’eau pour informer le consommateur

Thierry Desseauve rappelle un enjeu important de la communication entre le client et le producteur: plutôt que de prendre de la pub très chères sur les medias de masse qui s’adressent à un très large public, on doit aujourd’hui être capable d’analyser cette audience grâce aux nouveaux outils numériques et de la segmenter pour lui adresser tout simplement les bons messages. L’arrosoir est ainsi préférable au bombardier d’eau pour arroser le consommateur d’informations pertinentes:

« Dans les medias on a des journaux qui fournissent de l’info et qui n’écoutent qu’ à peine leurs clients . On sait que la crise de la presse, elle vient de là et pas d’autre chose [...] Du coup on a des journalistes qui ne s’intéressent plus à leurs lecteurs et on a des commerciaux qui ne s’intéressent pas non plus à ce qui intéressent leurs lecteurs. »

« Un rayon de supermarché c’est quand même triste à mourir »

Aujourd’hui personne n’est là pour écouter et conseiller le client. On ne lui demande que de choisir parmi l’offre disponible. Après avoir réussi depuis une trentaine d’années à considérablement améliorer la qualité des vins, l’enjeu de demain sera sans doute d’améliorer la relation commerciale avec le client en étant capable de l’écouter et de lui donner une réponse personnalisée.

Merci à l’agence Bernadette Vizioz Communication d’avoir partagé cette vidéo.

Commentaires

  1. Très intéressante vidéo…
    Je suis en accord sur la première partie de la réflexion de Thierry, plus dubitatif sur la suite, sur le mélange des genres entre le journaliste qui se mêle de la promo et qui touche à la pub… Reste que l’analyse est intéressante.

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