Un dîner juste parfait ! Des accords mets vins exceptionnels avec un repas dédié au Domaine de la Romanée Conti

Un voyage extraordinaire au pays de la gastronomie et des grands vins de Bourgogne

Il y a parfois dans la vie d’un gourmet des sommets qui dépassent tous les autres lorsque la grande gastronomie s’accorde aux plus grands vins. Ce fut sans aucun doute le cas à la fin de l’année 2011 pour Christophe, un passionné de vin, qui a partagé ce moment exceptionnel avec neuf convives. Dans un article paru sur le forum La Passion du Vin, il livre un compte rendu très détaillé des plats et des vins dégustés au restaurant le Taillevent à Paris : « amoureux de longue date des vins de Bourgogne, la dégustation d’une bouteille issue du prestigieux Domaine de la Romanée-Conti a toujours constitué (et constituera probablement toujours !) un événement fort et marquant de ma vie d’amateur de vins. »

 

 

Romanée-Conti 1961 : « une expérience unique et émouvante qui provoque des frissons »

« Le nez de la Romanée-Conti 1961 est tout simplement magnifique. Il évolue dans le registre classique de la rose fanée. Moins oriental que celui de La Tâche 1957, il est plus traçant, plus évanescent et au final plus aérien. La rémanence aromatique est grandiose. L’attaque en bouche est tout d’abord marquée par des notes d’oranges sanguines. Le développement en bouche est une expérience unique et émouvante. Le vin n’est ni particulièrement riche, ni particulièrement concentré. Il se développe cependant doucement en bouche, étend ses ailes aromatiques, ouvre sa queue de paon et impose sa présence, sa marque, sa finesse, doucement, inexorablement, majestueusement. Cela dure longtemps, très longtemps ! Et cela provoque des frissons ! Complexité et finesse superlative. Un moment de grâce au-delà des mots. La finesse faite vin ! Ma plus grande Conti. A la hauteur du mythe. Le nez de la Romanée-Conti 1923 est marqué par une légère pointe acétique indiquant clairement un millésime chaud. La bouche confirme cette impression. Elle est riche, onctueuse et donne une impression presque sucrée. Le vin est long, complexe et très rémanent en bouche. Il offre des arômes torréfiés qui, conjugués à sa richesse, vont former un accord magistral avec les magnifiques ris de veau servis. Un moment inoubliable. »

Lire le compte rendu complet sur La Passion du Vin

Un menu d’anthologie :

Gougères,
Noix de coquilles Saint-Jacques au céleri,
Champagne Taillevent Grande Sélection,
Montrachet, Domaine de la Romanée-Conti, 2001

Mignon de veau de lait du Limousin aux champignons des bois,
Grands-Echézeaux, Domaine de la Romanée-Conti, 1999
Grands-Echézeaux, Domaine de la Romanée-Conti, 1957

Rognon de veau aux légumes d’automne caramélisés,
Romanée-Saint-Vivant, Domaine de la Romanée-Conti, 2002
Romanée-Saint-Vivant, Domaine de la Romanée-Conti, 1989

Perdreau patte grise aux salsifis,
La Tâche, Domaine de la Romanée-Conti, 1999
La Tâche, Domaine de la Romanée-Conti, 1996

Gigue de chevreuil à la royale, sauce grand veneur,
La Tâche, Domaine de la Romanée-Conti, 1982
La Tâche, Domaine de la Romanée-Conti, 1957

Richebourg, Domaine de la Romanée-Conti, 1973

Ris de veau et son risotto d’épeautre truffé,
Romanée-Conti, Domaine de la Romanée-Conti, 1961
Romanée-Conti, Domaine de la Romanée-Conti, 1923 (mise Vandermeulen)

Fondant au thé Sakura, saveurs de poires et pomelo,
Vouvray Cuvée Constance, Domaine Huet, 1997

Commentaires

  1. Antoine M dit:

    Mon dieu, c’est formidable !
    Bravo pour ce superbe dîner, j’adore le choix de faire un menu tout « viande et abats », ça me trotte depuis longtemps et je pense que je vais en organiser l’un ou l’autre aussi en 2012.

    Bon bien sûr ça fait pas très « menu de crise » mais à certains moments il ne faut pas hésiter à oublier tout et tout le monde (pour mieux y revenir plus tard)

    C’est ce qu’on avait fait il y a deux ans également lors de ma première LA TACHE (chroniqué avec extase par là http://secretsepicure.blogspot.com/2009/12/la-tache-becasse-le-genie-de-la-nature.html ).

    On m’avait dit que 1984 était « mauvais », on savait que l’accord avec la Bécasse était « moyen » et pourtant que d’émotion dans ce moment de partage (à 3), je m’en souviendrais toute ma vie et c’est tout ce qui compte.

    Vive les épicuriens

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