Le temps de lire ce titre, 24 bouteilles de Bourgogne auront été vendues dans le monde dont 12 en France !

2011, retour à la normale des ventes de vins de Bourgogne

Alors que près de 10.000 professionnels du vin participent cette semaine aux Grands Jours de Bourgogne, le BIVB publie pour l’année 2011 un bilan complet de l’économie des vins de Bourgogne. L’année 2011 a confirmé le retour à la normale des ventes de vins de Bourgogne, amorcé en 2010 après la crise de 2009. Même si la conjoncture mondiale reste terne, les bourguignons ont des atouts économiques leur permettant de défendre leurs acquis et de poursuivre la reconquête des marchés. Les opportunités offertes par les marchés en développement ouvrent également de belles perspectives.

Le vignoble bourguignon s’exporte vers les pays les plus lointains

La stratégie de réorientation des exportations vers les pays les plus lointains a payé, preuve que le vignoble bourguignon conserve toutes ses capacités historiques à conquérir les nouveaux marchés. Le marché français se maintient globalement. Il le doit, encore une fois, à la progression des ventes en grande distribution et au développement des ventes à la propriété. Les circuits plus traditionnels sont toujours bien marqués par les difficultés économiques.

Plutôt que de subir la crise, la Bourgogne a préféré l’affronter et, parfois, la contourner

Après l’impact d’une crise économique mondiale sans précédent, affectant notamment les produits les plus valorisés, un nouveau cycle de croissance s’est installé progressivement dans le vignoble depuis le début 2010. Il s’est concrétisé par le deuxième meilleur chiffre d’affaires export du vignoble en 2011. Si la visibilité du marché à moyen terme est toujours limitée, cette crise aura tout de même changé la donne. Plutôt que de la subir, la Bourgogne a préféré l’affronter et, parfois, la contourner. Le refus de brader ses vins, l’investissement commercial sur les nouvelles places de consommation mondiales, l’utilisation des nouvelles technologies, l’intégration du Développement Durable comme une composante essentielle de la production sont autant de leviers de succès qui lui permettent d’envisager l’avenir avec sérénité, tout en restant vigilante.

La Bourgogne reste le vignoble qui résiste le mieux sur la vente en bouteille

A l’étranger, cela s’est concrétisé par un transfert des expéditions de vins manquant de valorisation dans l’Union Européenne vers de nouveaux marchés, plus valorisant pour les vins de Bourgogne. En France, les ventes de Bourgognes se sont maintenues. C’est notamment le cas en grande distribution. Malgré une faible pratique des promotions, la Bourgogne reste le vignoble qui résiste le mieux sur le segment traditionnel des ventes de vins rouges et blancs en bouteille 75 cl, avec un prix moyen en croissance modérée.

La Bourgogne a retrouvé ses marques avec 200 millions de bouteilles vendues

Au global, malgré une conjoncture encore difficile et un très faible volume de récolte en 2010, la Bourgogne a donc retrouvé ses marques : le volume de vin vendu par la viticulture a retrouvé son niveau normal, soit environ 200 millions de bouteilles 75cl, ce qui correspond aussi au volume moyen de récolte.

Pour que raisins deviennent Bourgognes…il faut du temps !

Les Vins de Bourgogne communiquent également à l’export pour montrer leur volonté d’être la référence mondiale des Grands Vins nés d’une viticulture durable grâce à l’éloge du temps et de ceux qui le respectent. Le temps, cette notion qui passe trop vite et vaut ailleurs de l’argent, apparaît ici source de vie, garante de l’existence même des vins de Bourgogne et des hommes qui les élaborent. En Bourgogne, le temps est une valeur que nul n’ignore, que tous savent apprécier comme une garantie sine qua non.

Source : dossier de presse des Grands Jours de Bourgogne 2012

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